Enquête sur enseignante accusée de violence envers élève de 3 ans : les questions clés

Enseignante accusée d'avoir frappé une élève de 3 ans : six questions qui se posent après l'ouverture d'une enquête préliminaire
          Lundi, une vidéo montrant une enseignante asséner un violent coup au niveau du dos à une petite fille en larmes, dans une école maternelle du 15e arrondissement de Paris, a circulé sur les réseaux sociaux et provoqué de nombreuses réactions. L'institutrice a, depuis, été suspendue.

Le lundi, une séquence vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux, montrant une enseignante donnant un coup violent dans le dos à une jeune fille en pleurs, dans une école maternelle située dans le 15e arrondissement de Paris. Cette vidéo a suscité de vives réactions de la part du public et a conduit à la suspension de l’enseignante incriminée.

Une enquête préliminaire a été ouverte après qu’une vidéo montrant une enseignante frappant une petite fille de 3 ans dans une école maternelle de Paris ait suscité l’indignation. Les parents de l’enfant ont déposé plainte, et l’enseignante a été suspendue à titre préventif. La vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux par Vanessa Edberg, avocate et adjointe au maire du 16e arrondissement de Paris. Elle représente la famille de la fillette et a annoncé le dépôt de plainte. Les images montrent l’enseignante frappant la fillette en pleurs et lui lançant de l’eau.

L’enquête a révélé que les faits se sont déroulés le 5 septembre dans une classe de petite section de l’école des Frères-Voisin. La mère de la fillette a porté plainte pour violences sur mineur de 15 ans. D’autres faits, datant du 3 septembre, ont également été dénoncés. L’enseignante, titulaire depuis vingt ans, est décrite comme expérimentée et stable émotionnellement. Cependant, des témoignages ont émergé signalant d’autres comportements violents de sa part.

L’enseignante, qui a reconnu les faits et exprimé des excuses, risque des sanctions disciplinaires allant du blâme à la révocation. Sur le plan judiciaire, elle risque jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. La fillette, prostrée et terrifiée, a déjà consulté un médecin pour évaluer son préjudice psychologique. Les parents d’élèves sont stupéfaits et choqués par cette affaire, certains témoignant de comportements antérieurs problématiques de l’enseignante. Une cellule d’écoute a été mise en place pour soutenir les parents des élèves de l’école.

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Source de l’article : Francetvinfo

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