Cours matin : Vrai ou faux junior répond sur pétition Sensei des mots

Cours seulement le matin :  Le vrai ou faux junior répond aux questions sur la pétition de Sensei des mots
          L'ingénieur de 28 ans, très suivi sur TikTok, propose de concentrer les "matières principales" en matinée afin de consacrer les après-midi à des activités "ludiques" et "non obligatoires".

Le jeune ingénieur de 28 ans, qui compte un grand nombre de followers sur TikTok, suggère une organisation de la journée scolaire qui mettrait l’accent sur les matières principales le matin, laissant ainsi les après-midi libres pour des activités ludiques et non obligatoires.

La pétition du TikTokeur Sensei des mots a récolté plus de 300 000 signatures en un mois, en appelant à concentrer les cours des collégiens et lycéens entre 9 heures et 13 heures. Cette initiative relance le débat sur les rythmes scolaires et suscite de nombreuses questions : est-ce réalisable ? Est-ce déjà pratique ailleurs ? Quelle est la réaction de la ministre de l’Éducation nationale ?

Une organisation similaire à celle proposée par Sensei des mots a déjà été testée en France entre 2010 et 2012, avec le dispositif « Cours le matin, sport l’après-midi ». Cette expérience n’a pas montré d’impact significatif sur les résultats scolaires des élèves, mais a amélioré leur comportement social.

En Allemagne, ce type de système est déjà en place, avec des cours le matin jusqu’à 13 heures, laissant les après-midis libres pour des activités sportives ou culturelles. Cependant, les vacances d’été sont plus courtes en Allemagne par rapport à la France.

La mise en place d’un tel système en France soulèverait de nombreuses contraintes, notamment au niveau du calendrier scolaire, des moyens nécessaires pour recruter plus d’enseignants, et de l’organisation des activités périscolaires. Cela pourrait également accentuer les inégalités entre les établissements et les élèves.

Pour qu’une pétition soit prise au sérieux, il n’y a pas de seuil légal de signatures à atteindre, mais recueillir plus de 100 000 signatures peut permettre de donner de la visibilité à une demande citoyenne. Il existe également d’autres plateformes où déposer des pétitions pour interpeller les institutions.

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La ministre de l’Éducation nationale a d’abord invité Sensei des mots à discuter de sa pétition, avant de prendre ses distances suite à des propos jugés contraires aux valeurs de la République. Elle a tout de même encouragé les signataires à s’exprimer sur le sujet.

Source de l’article : Francetvinfo

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